L’amitié franco-allemande renouvelée par le traité d’Aix-La-Chapelle
Olivier Bonnel – Cité du Vatican
Un traité pour une coopération et une intégration franco-allemande renforcée dans une Europe toujours très fragilisée…
Une clause de défense mutuelle
Cinquante-six ans après le traité de l’Élysée entre le général De Gaulle et le chancelier Adenauer, la France et l’Allemagne ont voulu marquer ce moment, sous les yeux des responsables européens, comme le président roumain, Klaus Iohannis, qui assure la présidence tournante de l’Union Européenne, le chef de la commission Jean-Claude Junker ou encore Donald Tusk, le président du Conseil européen.
Dans le domaine de la sécurité, ce traité prévoit une clause de défense mutuelle qui doive œuvrer davantage pour développer l’armement et mener des opérations.
«Un traité-cadre»
Ce traité «n’est qu’un cadre » a rappelé Angela Merkel, «il faudra le remplir de vie jour après jour ». La chancelière s’est félicitée de cette «journée essentielle pour l’amitié franco-allemande ». De son côté, Emmanuel Macron a évoqué un nouveau chapitre qui s’ouvre entre les deux voisins. Le président français qui n’a pas éludé les menaces qui pèsent sur l’Europe et a dénoncé «ceux qui répandent le mensonge», manière de répondre à l’extrême droite qui dénonçait une perte de souveraineté française.
Consolidation européenne
L’Europe doit être «le bouclier de nos peuples contre les tumultes du monde», a encore affirmé Emmanuel Macron à cette occasion. Derrière ce pivot franco-allemand renforcé, toute l’Europe est invitée à voir les bénéfices de cette coopération. «La consolidation du projet européen est une nécessité», a ainsi résumé le président roumain, peu après que les hymnes français, allemand et européen, n’aient résonné.
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