Un rapport sur la protection des chrétiens d’Orient remis à l’Élysée
Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican
Long d'une centaine de pages, c’est un rapport qui explore le rôle de la France en matière de protection des chrétiens d’Orient sur deux terrains particuliers: l’éducation et le patrimoine.
L’éducation
Ainsi, renforcer le tissu scolaire des écoles du Moyen-Orient, du Liban ou de l’Égypte par exemple, en aidant les professeurs sur place et apportant des formations: telle est l’ambition française exprimée dans ce rapport spécial. En jeu, selon Charles Personnaz, rien de moins que «la francophonie, l’interreligieux et l’influence de la France au Moyen-Orient». «C’est un investissement que doit faire la France. Il est à sa mesure», affirme le haut-fonctionnaire, lucide sur le manque de moyens actuels.
Le patrimoine
Dans le sillage des expositions sur les Chrétiens d’Orient et le patrimoine moyen-oriental à l’Institut du monde arabe (IMA), faire connaître encore plus le christianisme oriental auprès du grand public, fait aussi partie des missions de ce rapport. «Il est bon que le pouvoir politique se saisisse de la question. Qu’elle ne reste plus uniquement dans le champ de l’Église», explique Charles Personnaz.
Cet ancien chargé de mission pour le patrimoine et la culture à l'Œuvre d'Orient se félicite par ailleurs que le Louvre et d’autres institutions culturelles française seront les têtes de gondoles des préconisations du rapport.
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