Kim Jong-un et Vladimir Poutine en sommet à Vladivostok
Adelaïde Patrignani – Cité du Vatican
Deux mois après le sommet d’Hanoï, Kim Jong-un espère obtenir un soutien de son allié russe face aux États-Unis. Fin février, Kim Jong-un et Donald Trump se quittaient sans être parvenus à aucun accord. Sur la dénucléarisation, Pyongyang et Washington se heurtent à des désaccords profonds, notamment sur les concessions que la Corée du Nord est prête à faire. Depuis, le ton est monté, Pyongyang sommant Mike Pompeo, le Secrétaire d’État américain, de ne plus participer aux discussions.
Face à ce blocage diplomatique, la Corée du Nord se tourne donc vers son allié historique, la Russie. Un allié prêt à faire des concessions pour obtenir des résultats.
En février, Moscou demandait au conseil de sécurité de l’ONU la levée des sanctions internationales contre la Corée du Nord. Pour l’heure, en matière de nucléaire la Russie prône le dialogue, sur la base d’une feuille de route définie aussi avec la Chine.
Certains experts y voient la recherche d’un rééquilibrage entre Pékin et Moscou de la part de Kim Jong-un, quand ce dernier espère un sommet «couronné et utile», d’après ses dernières déclarations. Il s’attend aussi à discuter «de manière concrète» du «règlement de la situation sur la péninsule coréenne» et du «développement des relations bilatérales». La forme reste floue, car ni communiqué commun, ni signature d’accords ne sont prévus.
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