Sauvegarder la biodiversité, le défi des jeunes générations
Entretien réalisé par Marine Henriot - Cité du Vatican
Victimes de l'action humaine, jusqu'à un million d'espèces animales et végétales seraient menacées d'extinction, selon un projet de rapport de l'ONU sur la biodiversité présenté à Paris dans le cadre de la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Réunie cette semaine à Paris en session plénière, l’IPBES espère faire adopter à 130 gouvernements un nouveau rapport qui dresse un bilan mondial de la biodiversité. Le groupe d'experts a travaillé pendant trois ans sur un rapport de 1800 pages qui devrait devenir la référence scientifique en matière de biodiversité, comme le sont ceux du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat).
Le message lancé lundi 29 avril à l'ouverture d'une réunion mondiale sur la biodiversité est clair: la destruction de la nature menace l'Homme «au moins autant» que le changement climatique et mérite donc autant d'attention pour éviter des impacts dévastateurs.
Si le mot «biodiversité» semble parfois bien abstrait, il concerne toutes les espèces animales ou végétales vivant sur la planète, y compris l'espèce qui se met elle-même en danger en détruisant la nature: l'Homme. Et l'Homme ne peut vivre sans cette nature qui lui rend des services inestimables, des insectes pollinisateurs aux forêts et océans absorbant le CO2, en passant par les médicaments ou l'eau potable.
Pourquoi la biodiversité est-elle fondamentale pour la survie même de l’espèce humaine? En quoi les jeunes générations vont-elles devoir répondre à ce défi majeur? Les réponses du journaliste et militant écologiste Tangi Salaün.
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