Législatives en Belgique sur fond de crise gouvernementale
Entretien réalisé par Delphine Allaire - Cité du Vatican
En décembre dernier, les nationalistes flamands s’étaient opposés à la signature par la Belgique du Pacte mondial pour des migrations sûres (dit «Pacte de Marrakech»).
Ce désaccord a entraîné la chute du gouvernement du premier ministre Charles Michel qui, faute de majorité à la Chambre des représentants (chambre basse du Parlement fédéral belge), a dû constituer un «gouvernement d’affaires courantes».
Un morcellement du système politique belge qui prédit un nouveau casse-tête pour la formation du gouvernement à l’issue du scrutin…
Un climat politique tendu auquel s’ajoute, selon les estimations des sondages, une montée de l’extrême droite et la percée écologiste dans le pays. À Bruxelles en particulier, les écologistes pourraient arriver en tête avec 23% des voix. Et ils approcheraient les 20% en Wallonie. Pour les élections européennes, ils sont évalués autour de 15%, deux fois plus qu’il y a cinq ans.
Scrutin plus qu’incertain, qui devrait être toujours aussi géographiquement divisé entre Flandres néerlandophone, à tendance centre-droit, et Wallonie francophone, à tendance centre-gauche.
L’analyse de Régis Dandoy, politologue à l’Université de Gand, dans la région flamande.
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