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Face aux débats de société, quel place donner aux soins palliatifs ?

Le cas très médiatisé de Vincent Lambert et les passions qu’il déchaîne ne doit pas faire oublier l’importance du travail de nombreux bénévoles et du personnel soignant au service des plus vulnérables dans des structures qui doivent être encouragées.

Entretien réalisé par Olivier Bonnel, cité du Vatican

Alors que l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert avaient été interrompus lundi, la Cour d'appel de Paris a donc ordonné la reprise des traitements prodigués à cet homme profondément handicapé, hospitalisé depuis 2008 au CHU de Reims, dans l’Est de la France. Un soulagement pour ses parents et leurs avocats.

Derrière les débats enflammés sur le cas Vincent Lambert, où la souffrance d’une famille a été exposée, se pose la question de la fin de vie et de l’accompagnement des personnes lourdement handicapées et celle de l’ajustement des soins.

Principale association de promotion des soins palliatifs en France, la SFAP (Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs) avait publié un communiqué quelques heures après le début de l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert.

Accompagner les patients dignement

«La SFAP pense tout d’abord à M. Vincent Lambert ainsi qu’à sa famille, éprouvée depuis de longues années par une histoire douloureuse et le débat judiciaire mené» écrivait notamment l’association, précisant penser «également à l'équipe soignante qui accompagne ce patient dans un contexte très difficile».

Les soins palliatifs et la nécessité de les développer disparaissent souvent dans le tintamarre assourdissant des polémiques regrette Catherine Richard. Depuis dix-huit ans elle accompagne des malades en grande fragilité et est membre du conseil d’administration de la SFAP.

Entretien avec Catherine Richard

 

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21 mai 2019, 17:11