Centenaire de la naissance de Primo Levi
Dans cette œuvre majeure, Primo Levi, docteur en chimie, relate son emprisonnement à 24 ans, au cours de l'année 1944 dans le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz.
Sur les 650 personnes du convoi emprisonné, 95 survivront. Primo Levi a ainsi répertorié les noms des 71 survivants envoyés au travail forcé, qui, couplés à ses notes personnelles, ont par la suite formé un véritable «devoir de mémoire».
En 1971, il remet cet inventaire au procureur allemand qui instruisait le procès d'un criminel de guerre. Le recueil s'enrichit, entre autres, de témoignages et documents scientifiques sur le Zyklon B...
L’auteur se suicide en 1987 après avoir publié Si c'est un homme (en 1947) et La Trêve (1963). Selon le philosophe Elie Wiesel, autre voix majeure du rappel de la Shoah, Primo Levi est donc «mort à Auschwitz quarante ans après».
Cette «survie» dans l’enfer d’Auschwitz a fait de lui «un témoin de droit et de devoir» universellement reconnu et admiré.
Une pluie d’hommages a donc afflué sur la péninsule à commencer par le Quirinale, l'Élysée italien, ce 31 juillet 2019, centenaire de sa naissance.
«La personnalité et les œuvres de Primo Levi ont laissé une empreinte sur la culture italienne et européenne grâce à son témoignage précieux et ‘’universel’’ comme il le définissait lui-même, sur les horreurs des camps d'extermination. Mais aussi grâce à son activité d'écrivain au style narratif original et très apprécié», a ainsi relevé le président de la République italienne Sergio Mattarella dans une déclaration publiée ce 31 juillet.
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