Difficile reconstruction à Mossoul, deux ans après sa libération
Le 10 juillet 2017, les djihadistes étaient officiellement chassés de la deuxième ville du pays, capitale irakienne du califat autoproclamé par l’EI. Aujourd’hui, malgré les efforts des habitants pour rebâtir leur cité, ravagée par le conflit contre Daesh, Mossoul peine à se redresser.
La ville est coupée en deux, si à l’Est, la vie reprend peu à peu son cours, à l’Ouest du Tigre, la vieille ville, fief sunnite où s’est déroulé l’essentiel des combats, n’est qu’un champ de ruines. Les Mossouliotes, encore hantés par les nombreuses atrocités dont ils ont été les témoins de 2014 à 2017, se sentent abandonnés.
La reconstruction est minée par des rivalités politiques, des affaires de corruption, et un contexte sécuritaire toujours précaire. Et nombreux sont ceux qui dénoncent des efforts très limités de la communauté internationale et craignent une résurgence des violences extrémistes, liées à la présence de cellules dormantes de Daesh.
Faraj Benoît Camurat, président de Fraternité en Irak vient de se rendre à Mossoul. Il revient sur la situation sécuritaire dans la ville et évoque les principaux freins à sa reconstruction.
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