Lutte contre la traite: au Nigeria, l'action conjointe de sœurs et de l'Ordre de Malte
On le répètera jamais assez, la traite est un phénomène complexe, universel qui recouvre une multitude de réalités, entre exploitation sexuelle, travail forcé, ou trafic d’organes. Des centaines de millions de personnes sont touchées, dont une majorité de femmes et d’enfants.
Cette inconcevable marchandisation des personnes au détriment de leur dignité a été dénoncée avec force à plusieurs reprises par le Pape François, qui depuis le début de son pontificat, n’a eu de cesse d’attirer l’attention de toute l’Église sur ce thème; ce «crime contre l’humanité», ainsi qu’il l’a nommé, déshumanise autant la victime que celui qui s’y adonne, «déchirant toute la famille humaine et le Corps du Christ». Le Souverain Pontife a également, et à de nombreuses reprises, encouragé le travail et l’engagement de toutes les nombreuses associations ecclésiales luttant contre ce fléau, notamment le réseau mondial de la vie consacrée engagé contre la traite, Talitha Kum.
Un exemple à Lagos
Parmi les congrégations œuvrant au sein de ce réseau, les sœurs de Saint Louis qui sont présentes au Nigéria, pays considéré comme un foyer du trafic sexuel orchestré par le crime organisé. À Lagos, la capitale, les religieuses gèrent le centre Joséphine Bakhita et y accueillent un trentaine de jeunes femmes sorties des griffes de puissants bourreaux. Les religieuses peuvent compter sur l’aide offerte par l’Ordre de Malte, également très actif sur ce terrain, et qui s’attache par ailleurs à développer des politiques de soutien et de réhabilitation des victimes.
L’ambassadeur spécial de l’Ordre à Lagos, Romain de Villeneuve, revient sur cette action auprès des femmes nigérianes victimes de la traite :
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