À Pau, un sommet du G5-Sahel pour renforcer la lutte contre les djihadistes
La dernière attaque date du 9 janvier dernier. L’armée nigérienne perdait 89 soldats dans une attaque djihadiste, la plus meurtrière de l'histoire du Niger, et symbole d’une région sahélienne où l’insécurité terroriste est galopante.
Emmanuel Macron et les présidents de cinq pays sahéliens ont ainsi commencé à débattre des moyens de renforcer leur coopération militaire et de mobiliser de nouveaux alliés, à l'heure où les Etats-Unis entendent réduire leur présence. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres, les présidents de l’Union africaine et du Conseil européen sont présents.
Le choix de la ville de Pau au pied des Pyrénées est symbolique. Sept des treize soldats français qui ont perdu la vie dans un accident d'hélicoptère au Mali, en novembre dernier, venaient du 5e régiment d'hélicoptères de combat de la ville. Un hommage a d’ailleurs eu lieu.
Pourtant, la présence militaire française fait débat dans les pays dans la bande sahélienne. Vendredi, un millier de personnes ont encore manifesté à Bamako pour réclamer le départ des troupes françaises et étrangères.
Ainsi, afin de «relégitimiser» sa présence, Paris veut avant tout obtenir à Pau une déclaration commune des cinq pays qui soulignera que la France agit à la demande de ses dirigeants, a souligné la présidence française.
Par ailleurs, la France espère bien mobiliser ses partenaires européens. Paris planche sur une opération nommée Tacouba, réunissant des forces spéciales d’une dizaine de pays européens.
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