Au Cameroun, des séparatistes se tournent vers le cardinal Tumi
«Certains d'entre eux ont déposé les armes afin que la paix puisse revenir», a affirmé le cardinal. Depuis 2016, les revendications des Camerounais anglophones sont devenues plus pressantes, entraînant des manifestations et des protestations qui ont dégénéré en affrontements sanglants entre les forces gouvernementales et les groupes séparatistes.
Fin 2017, l'opposition séparatiste et anglophone a déclaré unilatéralement son indépendance vis-à-vis de la majorité francophone au gouvernement.
Mais l'aggravation de la situation a causé environ 3 000 morts; il y a plus de 400 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays et 40 000 réfugiés.
Le grand dialogue national que le président Paul Biya souhaitait à Yaoundé en octobre dernier pour trouver une solution, n'a pas eu les résultats escomptés, notamment en raison de l'absence de certains chefs rebelles.
Aujourd'hui, certains séparatistes rebelles comptent sur l'aide du cardinal Tumi pour s'installer pacifiquement à Douala. Depuis novembre 2019, le cardinal qui aura 90 ans en octobre prochain dirige une caravane de la paix dans le nord-ouest et le sud-ouest du pays (NOSO), promouvant le dialogue et la tolérance.
Le 15 novembre 2011, il avait reçu le Prix de l'Intégrité 2011 décerné par l'ONG Transparency International.
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