Le coronavirus, entre inquiétudes et réalité, ne pas céder à l'alarmisme
L’épidémie de coronavirus continue de progresser dans le monde. Parti de la ville de Wuhan en Chine, ce virus respiratoire a touché a contaminé plus de 17 000 personnes dans le pays et provoqué plus de 360 décès. Une centaine de cas suspects ont par ailleurs été détectés à l’étranger.
La progression exponentielle de l’épidémie a de quoi susciter des inquiétudes. Face à la rapidité de la contagion, l’OMS a déclaré le 30 janvier « l’état d’urgence » internationale de manière à contenir au mieux l’épidémie.
Le coronavirus mis en culture
Il n'existe pour l’heure ni vaccin ni médicament contre le coronavirus, et la prise en charge médicale consiste à traiter les symptômes, dont la fièvre. De possibles traitements sont toutefois à l'étude. Les chercheurs de l'Institut Pasteur à Paris sont parvenus à isoler et à mettre en culture des souches du nouveau coronavirus, une première en Europe qui représente "une avancée majeure" dans la recherche d'un vaccin et d'un traitement.
En Italie également des chercheurs de l'hôpital Spallanzani à Rome ont eux aussi réussi à isoler le virus, une étape essentielle pour le combattre. Une étude chinoise publiée dans la revue scientifique The Lancet et basée sur neuf patients montre que le virus a peu muté depuis son apparition chez l'homme. La prudence reste donc de mise.
Le Saint-Siège envoie des masques en Chine
Plusieurs centaines de milliers de masques ont été envoyés en Chine par le Vatican pour aider à limiter la propagation de l'infection par le coronavirus. Les masques ont été envoyés dans les provinces de Hubei, Zhejiang et Fujian. Il s'agit d'une initiative conjointe de l'Aumônerie Apostolique et du Centre Missionnaire de l'Eglise Chinoise en Italie, avec la collaboration de la pharmacie du Vatican.
Frédéric Tangy est chercheur au département de virologie à l’institut Pasteur à Paris. Selon lui, l’alarmisme n’est pas de mise, surtout lorsque l’on compare ce coronavirus aux précédents, Sras et Mers
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