Fragilisés par le plan de paix américain, les Palestiniens désabusés par les élections en Israël
Entretien réalisé par Marie Duhamel
En avril 2019, le taux de participation était de plus de 68%. En septembre, il atteignait 70%, sans permettre cependant de départager une majorité claire. Les deux élections précédantes s'étaient conclues sur une quasi égalité numérique entre le premier ministre sortant Benjamin Netanyahu et son rival Benny Gantz. Aucun d’entre eux n’était parvenu à rallier assez d'appuis pour former alors un gouvernement.
Depuis, Donald Trump a présenté son «plan de paix» qui prévoit de faire de Jérusalem la capitale indivisible d’Israël, de reconnaitre les annexions des colonies implantées. Un plan qui «ignore la dignité et les droits des Palestiniens» estime l’Église catholique en Terre Sainte.
Les partis arabes israéliens espèrent capitaliser sur l’opposition à ce plan, qu’approuvent en revanche tant la formation ‘bleu-blanc’ que le Likoud.
Un procès qui peut tout changer?
Pour l’emporter, Benny Gantz compte sur l’ouverture, le 17 mars à Jérusalem, du procès pour corruption, malversation et abus de confiance de Benyamin Netanyahu, devenu en novembre le seul chef de gouvernement de l'histoire d'Israël à être inculpé pendant son mandat.
Le Premier ministre sortant a quant à lui, multiplié les promesses de constructions de logements pour les colons à Jérusalem-est et en Cisjordanie occupée.
Le père Jamal Khader est curé de la paroisse de la Sainte Famille à Ramallah, ainsi que directeur général des écoles du Patriarcat latin en Palestine. Il nous explique comment on perçoit ce scrutin depuis la Cisjordanie
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