Astérix orphelin, Albert Uderzo est mort
Entretien réalisé par Xavier Sartre – Cité du Vatican
Quand il crée avec son compère René Goscinny les personnages d’Astérix et Obélix pour le magazine Pilote en 1959, Albert Uderzo est un jeune dessinateur qui a envie de secouer l’univers de la bande dessinée. En 1961, le tandem publie «Astérix le Gaulois», premier album d’une longue série qui survivra au décès brutal de René Goscinny en 1977.
Albert Uderzo avait décidé de continuer seul les aventures de son héros le plus célèbre, champion des ventes au niveau international, traduit dans des dizaines de langues. En 2011, il avait accepté que son «bébé» lui survive sous la plume de deux autres auteurs dont il surveilla de près le travail qui fut, là encore, couronné de succès dans les librairies.
En dessinant Astérix, petit guerrier gaulois au casque ailé, une gourde de potion magique toujours à sa ceinture, Obélix, son inséparable compagnon tailleur de menhir, d’une sensibilité à fleur de peau, accompagné de son chien fidèle Idéfix, il a non seulement fait rire des générations entières, mais aussi croqué les défauts des Français, lui fils d’immigrés italiens, naturalisé français en 1934 quand il n’avait que sept ans.
Nicolas Rouvière, maître de conférence en littérature à l’université Grenoble-Alpes, auteur de «Astérix ou la parodie des identités» (Flammarion) et «le complexe d’Obélix» aux P.U.F, revient sur le personnage Astérix et son lien, non seulement avec les Français, mais avec des lecteurs du monde entier
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