Au moins 22 morts dans la tuerie la plus meurtrière de l'histoire du Canada
Vatican News
Les victimes de Gabriel Wortman sont toutes adultes, à l’exception d’un jeune de 17 ans, certaines étaient connues du tueur et d'autres non. Parmi eux se trouvaient une policière impliquée dans la lutte contre les incendies, les membres d'une famille entière vivant dans le voisinage du meurtrier, deux infirmières et deux officiers de prison.
Samedi soir, «le suspect a amorcé sa cavale en incendiant sa propre maison à Portapique, tard samedi soir. Il a ensuite mis le feu à au moins cinq bâtiments et voitures de son quartier, avant de faire feu sur les gens qui sortaient de leurs demeures en panique», rapporte Le Journal de Montréal. L'homme a ensuite pris la fuite en voiture, déguisé en policier, semant la terreur tout au long de son trajet, qui s'est achevé dimanche à 11h40 heure locale à Enfield, où il a été abattu par la GRC (Gendrarmerie Royale Canadienne). Les raisons du massacre sont encore inconnues et la police fédérale poursuit son enquête sur les 16 scènes de crime. Elle a toutefois précisé que l'homme ne possédait aucun antécédent criminel.
Une violence qui rappelle la tuerie de 1989
Lundi, le Premier ministre Justin Trudeau a exprimé ses condoléances à la suite de ce massacre, le plus sanglant de l'histoire du Canada, dont le bilan dépasse celui de l'École Polytechnique de Montréal, le 6 décembre 1989, où 14 femmes avaient été tuées par Marc Lépine.
Des condoléances suivies de celles de l'archevêque anglican de Nouvelle-Écosse, Ron Cutler, qui, dans un message adressé au clergé et aux fidèles, a parlé d'une violence sans précédent dans une région connue pour sa tranquillité et sa beauté, et qui bouleverse un pays déjà affecté par de nombreux deuils dus à la pandémie de coronavirus, notamment dans les maisons de retraite. La lettre se termine par une prière pour les victimes, les blessés et leurs familles, et pour que cette tragédie renforce les liens de la communauté locale éprouvée par la pandémie.
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