L'approvisionnement en gaz, sujet de rapprochement entre la Grèce et Israël
Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, accompagné de ses ministres de la Défense, de l'Energie, des Affaires étrangères et du Tourisme doivent rester deux jours pour cette visite, la plus longue et la plus importante en nombre à Jérusalem depuis le début de la pandémie.
Le chef du gouvernement grec a rencontré mardi son homologue Benjamin Netanyahu et visitera mercredi le mémorial de la Shoah de Yad Vashem.
La délégation grecque n'a pas prévu de se rendre à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.
Cette visite intervient alors que le gouvernement israélien doit se prononcer à partir du 1er juillet sur la mise en œuvre du plan Trump pour le Proche-Orient, qui prévoit l'annexion par Israël de la vallée du Jourdain et des colonies juives en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par l'Etat hébreu.
L'enjeu énergétique
Autre sujet à l'agenda: le gazoduc Eastmed entre Israël, la Grèce et Chypre. Ces pays veulent s'imposer comme un maillon clé de la chaîne d'approvisionnement énergétique de l'Europe, tout en affichant leur détermination face à la Turquie, qui convoite les gisements énergétiques de la région.
La Turquie «menace la stabilité» en Méditerranée, avec notamment son engagement en Libye, a insisté le Premier ministre grec au premier jour de sa visite d’État.
D'ailleurs, la semaine prochaine, le président chypriote Nicos Anastasiades et cinq de ses ministres sont également attendus pour une visite d'une journée à Jérusalem. Grèce et Israel ont aussi signé à la mi-journée des accords sur le tourisme, l'agriculture et la technologie.
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