Caritas Australie au chevet des Rohingyas de Cox's Bazar
Vatican News
Des points d'eau et de distribution de savon pour se laver les mains, des systèmes de désinfection de l'eau, des masques et des plats cuisinés pour les personnes les plus à risque: Caritas Australie et ses partenaires locaux au Bangladesh s'engagent auprès des Rohingyas vivant à Cox's Bazar et qui font face à la diffusion du coronavirus.
Les équipes de Caritas ont également réparé les toilettes et les puits d'eau dans le camp, fourni un soutien d'urgence pour les abris et réparé les ponts en bambou qui facilitent l'accès à l'hôpital du camp. Les paiements d'urgence en espèces et les subventions à usages multiples continueront d'être versés aux personnes dans le besoin.
Des informations sur la promotion de la santé en situation d'urgence ont été distribués, des formations à la prévention aux risques sanitaires ont été organisées et un soutien en matière d'assainissement de l'eau et d'hygiène a été fourni également.
Triple menace
La tâche est immense: 1,3 millions de personnes vivent à Cox' Bazar dans une grande promiscuité et dans des conditions de vie très précaires. Le passage du cyclone Amphan à la mi-mai, la mousson et la progression du virus de la Covid-19 sont les causes d'une crise humanitaire catastrophique selon Caritas Australie.
Les équipes de Caritas Australie travaillent d'arrache-pied sur place pour protéger la population du virus, affirme Eleanor Trinchera, la coordinatrice de Caritas Australie pour le Bangladesh, le Népal et les Philippines. «Caritas Bangladesh, au nom du réseau Caritas, poursuit son soutien aux Rohingyas dans des conditions difficiles, avec toutes les restrictions en cours. Les installations sanitaires dans les camps sont limitées, et certains abris à moyen-terme gérés par Caritas ont été convertis en sites pour quarantaine pour abriter des cas. Le personnel vient au travail tous les jours, sachant que leur travail dans les camps sauvera des vies» précise Eleanore Trinchera.
Mais la travailleuse humanitaire est préoccupée par «la situation congestionnée dans les camps et le fait que la mousson arrive». «Cela pourrait aggraver la situation déjà difficile dans les camps. L'autre sujet de préoccupation est la sécurité du personnel qui opère dans ces conditions», reconnaît-elle, ayant tout de même confiance dans les mesures de prévention et de protection mises en place par Caritas Bangladesh.
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