Présidentielle américaine: Joe Biden accepte l'investiture démocrate
Dans un discours d’investiture d’une trentaine de minutes, Joe Biden s’est positionné en rassembleur et s’en est pris à l’actuel locataire de la Maison-Blanche… sans jamais prononcer son nom.
«L’heure est venue de nous rassembler», a plaidé Joe Biden dans son discours final, appelant à une Amérique «généreuse et forte». L’ancien vice-président de Barack Obama a promis de tourner une page: celle de la «peur» et des «divisions». «L’actuel président a drapé l’Amérique dans les ténèbres bien trop longtemps», a-t-il estimé, promettant d’être au contraire «un allié de la lumière et pas des ténèbres.»
Joe Biden, 77 ans, promet donc la rupture par rapport à Donald Trump: «Nous allons choisir l'espoir plutôt que la peur; les faits plutôt que la fiction; l'équité plutôt que le privilège», a-t-il assuré.
Une rupture nette prônée
Le candidat officiel des démocrates a aussi vivement critiqué son adversaire pour sa gestion de la pandémie de coronavirus, qui a fait près de 175 000 morts dans le pays: «Notre président actuel a échoué à sa tâche la plus basique: nous protéger», a souligné Joe Biden, promettant la mise en place d’une stratégie nationale contre la pandémie, «au premier jour» de son mandat. «Notre économie ne retrouvera jamais sa vigueur tant que nous n’aurons pas affronté ce virus», a-t-il martelé.
Sur le plan de la politique étrangère, Joe Biden a estimé que «le temps des flirts avec les dictateurs était révolu». Ce qui compte, estime-t-il, c’est avant tout la défense des «droits humains et de la dignité», et la solidarité avec les alliés des États-Unis.
L’électorat américain a donc été invité à «un sursaut» par le candidat démocrate: «C'est une élection qui va définir l'Amérique pour très longtemps. (...) Qui nous sommes comme pays; qui nous voulons être. Tout ça est sur le bulletin de vote», a prévenu Joe Biden.
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