Autriche: le terrorisme islamiste frappe Vienne
Le drame s'est déroulé au cœur de l’Europe, Vienne, la capitale autrichienne, alors qu’elle basculait à minuit en plein confinement. Dans la soirée du lundi 2 novembre 2020, un attentat terroriste a visé six lieux de la ville, partant de la synanogue et de l’Opéra viennois vers 20h00, heure locale. Des tireurs armés ont tué quatre personnes, deux hommes et deux femmes. Quinze personnes ont été hospitalisées, dont sept dans un état grave.
L’un des assaillants, armé d’un fusil d’assaut et d’une ceinture d’explosifs factice, a été abattu par la police. «Il était proche de l’organisation État islamique», annonce mardi le ministre autrichien de l’Intérieur, Karl Nehammer. La police autrichienne tente actuellement de recueillir des éléments concernant les autres tueurs, en fuite, afin de déterminer leur nombre, sans pouvoir encore assurer qu’ils étaient plusieurs.
Les réactions internationales
L'attentat a suscité de nombreuses condamnations à travers le monde.
«Ces attaques du mal contre des innocents doivent s'arrêter», a déclaré le président américain Donald Trump. «Les Etats-Unis se tiennent aux côté de l'Autriche, de la France, et de l'Europe toute entière dans le combat contre les terroristes, dont les terroristes islamiques radicaux», a-t-il ajouté.
L'Union européenne a condamné «avec force» cette «horrible attaque», selon les mots sur Twitter du président du Conseil européen Charles Michel, évoquant «un acte lâche» qui «viole la vie et nos valeurs humaines».
«Nos ennemis doivent savoir à qui ils ont affaire. Nous ne céderons rien», a réagi le président français Emmanuel Macron. Tandis que l'Allemagne voisine a aussi fait part de sa solidarité: «la lutte contre le terrorisme islamiste est "notre combat commun», a affirmé la chancelière Angela Merkel.
Cet attentat terroriste frappe Vienne, une ville où la criminalité est habituellement très faible, six jours après l’attaque au couteau à la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption de Nice en France, et la décapitation de Samuel Paty, toujours en France, du nom de ce professeur d'histoire qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves dans un cours sur la liberté d'expression.
Avec AFP
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