En Papouasie-Nouvelle-Guinée, réformer la gestion des ressources
Vatican News
Réformer le système de contrôle et de gestion des ressources minérales en Papouasie-Nouvelle-Guinée : c'est ce que demandent la Caritas locale et la Catholic Professional Society (CPS) dans une note publiée ces derniers jours. Une note qui arrive alors trois projets miniers sont actuellement en cours d'évaluation dans le pays, concernant deux gisements d'or, celui de Wafi et celui le long de la rivière Frieda, et une mine de sable, située à Madang.
«Nos pères fondateurs ont toujours soutenu que le pays doit prendre le contrôle total et responsable du développement de ses ressources naturelles, afin d'assurer un juste retour à son peuple», peut-on lire dans cette note. La Constitution même du pays, dans son article 4, demande «une utilisation judicieuse des ressources naturelles telles que le bois, la pêche, les minéraux, le pétrole et le gaz, tant pour les générations présentes que pour les générations futures». Pour cette raison, Caritas et la CPS soulignent que «tout projet d'extraction doit être respectueux de l'environnement et avoir un impact minimal sur l'environnement, afin d'éviter la pollution et la destruction».
Ne pas investir au détriment des populations et de l'environnement
Il appartient donc «au gouvernement, aux entreprises et aux industries», poursuit la note, «d'assurer une approche responsable du développement des ressources naturelles de la nation». Les investisseurs étrangers «sont les bienvenus», rappellent les deux organismes catholiques, «tant qu'ils n'agissent pas au détriment de nos populations et de l'environnement». L'objectif à atteindre est celui du profit pour toutes les parties concernées, à savoir «le gouvernement, les entreprises, les propriétaires fonciers, les citoyens individuels et la préservation de la Création».
En ce qui concerne les projets des mines d'or de Wafi et Frieda River et du gisement de sable de Madang, les signataires de la note soulignent qu'ils «comportent des risques sérieux» à la fois parce qu'ils ne sont «pas durables du point de vue environnemental» et parce qu'ils ne sont «pas rentables du point de vue économique».
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