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Des manifestants contre la dissolution du parlement à Kathmandu le 1er février. Des manifestants contre la dissolution du parlement à Kathmandu le 1er février.  

Le Népal de nouveau plongé dans l’incertitude politique

Fin décembre, le Premier ministre au pouvoir, K. P. Sharma Oli a annoncé une dissolution du parlement, qui sera suivie d’élections en avril prochain. Un geste critiqué par une frange du parti communiste et par certains citoyens qui sont descendus en masse dans la rue.

Entretien réalisé par Marine Henriot - Cité du Vatican

Cette dissolution du parlement arrive après des mois de conflit : jusqu’à cette crise, une alliance régnait à la tête de ce pays aux confins de l’Inde et de la Chine, une coalition entre deux mouvances du parti communiste, les maoïstes et les marxistes-léninistes.

Mais après des mois de tensions politiques entre le Premier ministre K. P. Sharma Oli, marxiste léniniste, et le chef de file des maoïstes,  Pushpa Kamal Dahal, l’alliance a donc explosé et le parlement est dissous.

Une décision qui plonge le Népal dans une nouvelle période d'incertitudes politiques, après des années d'instabilité et de gouvernements éphémères, également marquées par une série de séismes qui ont dévasté le pays en 2015. Sharma Oli tente de «faire dérailler le processus de paix», a accusé devant les manifestants l'ancien leader maoïste Pushpa Kamal Dahal, qui avait mené entre 1996 et 2006 une rébellion ayant causé des milliers de morts.

Retour sur les raisons de cette nouvelle crise politique avec Tristan Bruslé, géographe au CNRS, au Centre d’Etudes Himalayennes

Entretien avec Tristan Bruslé

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05 février 2021, 09:16