États-Unis: un statut de protection octroyé pour les réfugiés du Venezuela
Aux États-Unis, l'administration Biden a annoncé qu'elle allait désigner le Venezuela pour un "statut de protection temporaire" (TPS). Il s'agit d'un statut d'immigration autorisé qui permet aux personnes de rester travailler aux États-Unis pendant une période où il est jugé dangereux pour elles de retourner dans leur pays d'origine. Cette désignation particulière est valable 18 mois et peut être renouvelée si les conditions qui l'ont motivée sont toujours en place au moment de son expiration.
L'annonce des autorités a été saluée par la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), qui a publié une note signée par Mgr Mario E. Dorsonville, président du Comité sur les migrations, et Mgr David J. Malloy, président du Comité sur la justice internationale et la paix. «Nous saluons cette décision juste et humaine qui apportera un soulagement bien nécessaire aux Vénézuéliens qui se trouvent déjà aux États-Unis», ont écrit les évêques.
«La situation au Venezuela s'est constamment détériorée au cours de la dernière décennie, provoquant des troubles civils, une grave insécurité alimentaire et des pertes de vies humaines» soulignent les évêques, à tel point que «de nombreux Vénézuéliens continueront à être affectés par les conditions qui ont justifié la désignation du pays pour le TPS».
Par conséquent, l'Église catholique encourage l'administration à Washington à «s'efforcer de remédier à ces conditions par la diplomatie, l'assistance humanitaire et l'aide internationale qui vise à promouvoir et à préserver la vie humaine». Réitérant leur solidarité avec «les frères et sœurs du Venezuela», les évêques américains prient «pour que cessent les circonstances qui perpétuent leur souffrance». «Que Notre-Dame de Coromoto, patronne du Venezuela, les réconforte en ces temps difficiles», conclut la note épiscopale.
Il y a un mois, la Colombie avait annoncé une régularisation massive des réfugiés vénézuéliens, massivement présents sur son territoire. Le Pape François avait salué cette décision provenant d'un pays lui-même confronté à l'instabilité et à l'insécurité, les décennies de guerre civile ayant laissé des traces profondes malgré la signature d'un accord de paix en 2016.
Vatican News Service - IP
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