L’Italie sous l’ère Draghi, se recentrer dans le jeu européen
Rome s’était déjà particulièrement faite remarquer dans sa fermeté vis-à-vis du laboratoire anglo-suédois, interdisant dès la fin février l’exportation des doses vers l’Australie. Une décision symbolique, qui a permis à Mario Draghi d’incarner un certain volontarisme politique.
En poste depuis la mi-février, l’ancien président de la Banque centrale européenne de 73 ans mise toute sa crédibilité lors de ses réunions pour replacer l’Italie au cœur de l’UE. En Italie après le gouvernement Conte, l’opinion attend que Mario Draghi accompagne le fameux plan de relance économique de multiples réformes structurelles...
Et si Mario Draghi ratisse large pour l’unité nationale, beaucoup de postes clés sont confiés non pas seulement à des «politiques» mais à des proches, technocrates, financiers, entrepreneurs. Il va devoir ainsi gérer un plan de relance de 209 milliards d'euros. Un plan de relance qui sera accompagné de réformes structurelles prévues jusqu’en 2023, comme la question du coût des retraites, ou la transition écologique, pourvue maintenant d’un ministère.
Sofia Ventura, politologue spécialiste de la péninsule à l’Université de Bologne, explique les défis qui attendent ce nouveau gouvernement italien.
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