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Le couple royal britannique reçu par le Pape Jean-Paul II, le 17 octobre 1980. Le couple royal britannique reçu par le Pape Jean-Paul II, le 17 octobre 1980.  

Cardinal Nichols : le Prince Philip laisse un héritage de devoir et de loyauté

L'archevêque de Westminster, le cardinal Vincent Nichols, offre ses prières à l'occasion du décès du duc d'Édimbourg, et déclare qu'il laisse derrière lui un héritage de devoir et de loyauté indéfectible.

Lydia O'Kane – Cité du Vatican

Le décès du prince Philip a été décrit dans de nombreux milieux comme la fin d'une époque, et alors que les hommages continuent d'affluer du monde entier, l'archevêque de Westminster, le cardinal Vincent Nichols, déclare qu'il laisse derrière lui un héritage de loyauté et de devoir inébranlable.

Parlant de la vie remarquable du prince pendant près de cent ans, le cardinal déclare à Radio Vatican : «Il y a un grand élan de gratitude envers le duc d'Édimbourg pour sa loyauté, pour son joyeux sens du devoir et pour la stabilité que lui et Sa Majesté la reine ont donnée à ce pays depuis tant d'années maintenant.»

Force et stabilité

Bon nombre des hommages qui ont été rendus au duc ont parlé de sa vie de service inlassable à la reine et au pays. Selon les propres mots de la reine, dans un discours prononcé à l'occasion de leur 50e anniversaire de mariage en 1997, elle a déclaré : «Il a, tout simplement, été ma force et mon soutien pendant toutes ces années. Moi, et toute sa famille, et ce pays et beaucoup d'autres, lui devons une dette plus grande que ce qu'il pourrait jamais prétendre, ou que nous ne saurons jamais.»

Le prince Philip, au Vatican, en avril 2014.
Le prince Philip, au Vatican, en avril 2014.

Le cardinal Nichols note que s'il a lui-même apporté de nombreuses contributions dans différents domaines, «le premier devoir du prince était d'être, comme l'a dit Sa Majesté lorsqu'ils ont célébré leur jubilé de diamant, son "soutien constant, son ami et son pilier" et c'est pour cela que nous remercions Dieu, pour sa vie et ce qu'il nous a donné à tous, et c'est pourquoi nous prions aujourd'hui très très fort pour la famille royale et bien sûr pour le prince Philip et le repos de son âme.»

À l'annonce de son décès vendredi 9 avril, le drapeau de l'Union Jack au-dessus de Buckingham Palace a été mis en berne. Tout au long de la journée, de nombreuses personnes se sont rendues au château de Windsor pour déposer des fleurs à la mémoire du duc, tout en respectant les restrictions de santé publique.

Mais le cardinal souligne que si un pays est en deuil, il y a aussi une famille en deuil, qui devrait être au centre de notre «empathie, sympathie et prière». Il s'agit d'une famille qui a connu «tant de difficultés», dit-il, et qui doit maintenant faire face à la perte d'un membre très aimé.

Le prince Philip, reçu par le Pape François, le 3 avril 2014.
Le prince Philip, reçu par le Pape François, le 3 avril 2014.

Selon le cardinal britannique, le prince laisse derrière lui un héritage durable sous la forme de son travail caritatif, notant qu'il a été l'une des premières personnes à parler des dangers du changement climatique.

Funérailles en public limité 

Dans une déclaration, le College of Arms, l'autorité héraldique de Grande-Bretagne, a indiqué qu'il n'y aurait pas de funérailles d'État ni de mise en bière. «Le corps de Son Altesse Royale reposera au château de Windsor avant les funérailles à la chapelle Saint-George. Ceci est conforme à la coutume et aux souhaits de Son Altesse Royale.» En ces temps de pandémie, le public est encouragé à ne pas se rendre près des résidences royales pour éviter les attroupements, mais plutôt à faire un don à une association.

L'hommage du cardinal Nichols

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10 avril 2021, 09:28