L’Indonésie et le Timor oriental touchés par un puissant cyclone
Marine Henriot, avec agences – Cité du Vatican
Les pluies diluviennes, puis la crue soudaine, amenées par le cyclone samedi 3 avril ont transformé en champs de boue plusieurs villages des deux pays. Certains hameaux sur les hauteurs ont été totalement emportés, les habitations ont terminé leur course folle sur le littoral.
Ce mardi, des dizaines de personnes sont encore portées disparues, les sauveteurs, munis de pelleteuse pour retirer les débris, cherchent des survivants sous les décombres. Mais des routes sont coupées, rendant difficile l’accès aux zones sinistrées. 10 000 habitants ont trouvé refuge dans des abris d’urgence. Les autorités ont besoin de médicaments, de nourriture, et de couverture, ont-elles indiqué à l’agence AFP.
En ce début de semaine, les pluies toujours aussi soutenues depuis ce week-end, rendent la tâche des sauveteurs encore plus difficile. Lundi, des réservoirs d’eau ont débordé, inondant des maisons tandis que les secouristes portaient assistance aux sinistrés.
Une difficulté supplémentaire pour les secours s’ajoute: la pandémie. Les autorités doivent veiller à ne pas regrouper toutes les personnes évacuées.
Une région dangereuse
Les glissements de terrain et les crues subites sont courants dans l'archipel indonésien, notamment à la saison des pluies. Mais les défenseurs de l'environnement soulignent que la déforestation favorise ces catastrophes. L'agence nationale de gestion des catastrophes estime que 125 millions d'Indonésiens, soit environ la moitié de la population de l'archipel, vivent dans des régions à risque de glissements de terrain.
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