Des législatives mexicaines à valeur de test pour le président AMLO
Entretien réalisé par Hélène Destombes - Cité du Vatican
Un climat général de violence et d’intimidation, imposé par la mafia et les cartels de la drogue, a marqué la campagne. 89 hommes politiques ont été assassinés depuis septembre dernier, dont 35 candidats.
Le parti Morena, au pouvoir, fait face à des formations traditionnelles désormais unies: PRI (centre), PAN (conservateur) et PRD (gauche), qui dénoncent l’omniprésence du président Andres Manuel Lopez Obrador et les risques d’une dérive autoritaire.
Ce scrutin législatif national et local se tient dans un contexte de pandémie de Covid-19 alors que le Mexique, avec près de 224 000 décès, reste le quatrième pays le plus touché en chiffres absolus.
Cette élection apparait avant tout comme un test de mi-mandat pour le chef de l’État de gauche, élu en 2018 dans un pays de plus de 126 millions d'habitants, rongé par la corruption et les inégalités.
L’analyse de Jean Rivelois, chercheur à l’IRD, l’Institut de recherche pour le développement, spécialiste des phénomènes de violence et de corruption au Mexique.
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