La nouvelle diplomatie iranienne, cap à l'Est
Entretien réalisé par Delphine Allaire - Cité du Vatican
Rapprochement avec l’Asie, éloignement de l’Occident. Les nouvelles priorités de la diplomatie iranienne ont été dévoilée il y a une semaine par le gouvernement conservateur d’Ebrahim Raïssi.
Récemment investi de la confiance du Parlement de Téhéran, dans sa première prise de position, le nouveau ministre des affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian, 57 ans, se place dans la droite lignée fixée par le guide suprême l’ayatollah Ali Khamenei.
Défendre l’approfondissement des relations avec la Russie et la Chine et l’éloignement de l’Occident tout en avançant sur deux dossiers prioritaires pour Téhéran: la réactivation de l’accord de Vienne et la restauration des liens avec Riyad, rompus en janvier 2016.
Cap donc sur l’Orient et l’Extrême-Orient, même si la continuité restera de mise sur le fond: l’essentiel des pouvoirs géostratégiques résidant entre les mains du guide suprême.
C’est l’analyse de Jonathan Piron, politologue spécialisé sur les transformations de l’Iran au sein d’Etopia, centre de recherche basé à Bruxelles. Il revient d’abord sur le bilan «peu concluant» des années Mohammad Javad Zarif (2013-2021) à la tête de la diplomatie du pays.
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