La COP 15 sur la biodiversité s'est ouverte à Montréal
Delphine Allaire-Cité du Vatican
Dès l’ouverture, le secrétaire général des Nations-unies, Antonio Guterres a dénoncé un appétit sans limite pour la croissance économique incontrôlée et inégale, à l’origine des dégradations de la biodiversité. « L'humanité est devenue une arme d'extinction massive » a dénoncé le Portugais.
Alors que les négociations patinent depuis trois ans, les ministres de l’Environnement comptent négocier un accord d'une vingtaine d'objectifs, dont le principal vise à protéger 30% des terres et des mers.
D'autres prévoient la restauration des milieux naturels, la réduction des pesticides, la lutte contre les espèces invasives, ou les conditions d'une pêche et d'une agriculture durables. La question des moyens financiers est conséquente. Le coût des écosystèmes abimés est estimé à 3.000 milliards de dollars par an, selon Antonio Guterres. Les financements des pays riches vers les pays en développement est aussi un point décisif.
Un million d'espèces menacées d'exctincion
Certains pays souhaitent mettre en place un fonds dédié à la biodiversité, proposition à laquelle résistent les pays riches, qui lui préfèrent les banques publiques de développement existantes. Parmi les ambitions de cette conférence figurent également celle de placer au moins 30% des terres et des mers du globe sous une protection juridique minimale d'ici 2030. Contre respectivement 17% et 10% dans l'accord précédent de 2010.
Il y a urgence. Un million d'espèces animales sont menacées aujourd’hui d'extinction, les sols fertiles disparaissent, tandis que la pollution et les changements du climat accélèrent la détérioration des océans. Quelques exemples avec Arnaud Gilles, chargé plaidoyer diplomatie au WWF France
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