A Jérusalem, Pâques, Ramadan et Pessa’h sous haute sécurité
Avec agences
La police israélienne était déployée en force dimanche 9 avril dans la Vieille Ville, dans la partie orientale de Jérusalem, annexée par Israël, alors que se succèdent et coïncident les célébrations des uns et des autres.
Attentats meurtriers, tirs de roquettes en provenance de Gaza, du Liban et de la Syrie, suivis de représailles israéliennes: la région est en proie à une vague de violences depuis l'irruption brutale, mercredi, des forces israéliennes dans la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, troisième lieu saint de l'islam, suscitant une série de condamnations et une brusque flambée des tensions.
Dernier épisode en date, l'armée israélienne a annoncé samedi soir avoir frappé la Syrie en riposte à des tirs de roquettes vers la partie du plateau du Golan annexée par Israël.
Une situation qui n’échappe pas à l’œil vigilant du Pape François, dans son message Urbi et Orbi, François a manifesté sa «vive inquiétude en raison des attaques de ces derniers jours qui menacent le climat souhaité de confiance et de respect réciproque nécessaire pour reprendre le dialogue entre Israéliens et Palestiniens, afin que la paix règne dans la Ville Sainte et dans toute la région».
Résurrection au Saint-Sépulcre
Samedi 8 avril au matin, la veillée de la Résurrection du Seigneur a été célébrée dans la basilique de Saint-Sépulcre à Jérusalem, première ville au monde à fêter Pâques. En effet dans la ville trois fois sainte, rappelle la Custodie de Terre sainte, la Résurrection est célébrée le samedi matin, «en raison des exigences liées au Statu quo qui régit la vie des différentes communautés chrétiennes au Saint-Sépulcre.»
Une messe solennelle présidée par le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Pierbattista Pizzaballa, qui a procédé à la proclamation de l’Évangile de la Résurrection. «Notre Église, l'Église de Jérusalem, qui a été la première à recevoir cette merveilleuse proclamation, ne cherche pas le Vivant parmi les morts, parmi ceux qui ont perdu l'espérance et restent enfermés dans leurs tombes», a notamment déclaré le Patriarche latin dans son homélie, invitant à ne pas baisser les bras devant l’adversité.
«L'Évangile, cependant, indique aussi une condition, un passage qui rend possible cette nouvelle naissance. Et cette condition est celle que l'ange indique aux femmes (Mt 28,6). C'est-à-dire, rester, ne pas fuir face à la mort, à l'échec, à l'impossibilité de la vie.» a également noté Mgr Pizzaballa, avant une bénédiction solennelle.
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici