La mère d'un otage israélien remercie le Pape François
Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican
Plus d'un mois s'est écoulé, et Rachel Goldberg-Polin n'a toujours pas de nouvelles de son fils, Hersh. Le garçon, âgé de 23 ans, est l'une des «240 personnes enterrées vivantes à Gaza», c'est-à-dire l'un des otages du Hamas. Les terroristes l'ont blessé et kidnappé lors de l'assaut du 7 octobre contre la rave Supernova dans le désert, au cours duquel quelque 260 personnes ont été massacrées, tandis que des milliers d'autres ont été tuées dans les kibboutz et dans les rues.
Les remerciements à François
Ces dernières semaines, Rachel est devenue la porte-parole des familles des kidnappés (dont certains enfants). Elle s’est adressée, via une vidéo, au Pape François qui, depuis le début des violences dramatiques en Terre Sainte, n'a cessé d'appeler dans chacune de ses déclarations publiques à «la libération des otages».
«Merci d'avoir pris le temps d'essayer de nous aider à libérer les 240 êtres humains qui sont enterrés vivants sous Gaza», dit la femme dans la vidéo.
«Ils sont de toutes les religions: musulmans, juifs, chrétiens, hindous, bouddhistes. Et ce sont des êtres humains. Ce sont des enfants de Dieu», déclare-t-elle. Rachel Goldberg-Polin apprécie «beaucoup» l’initiative du Pape, appelant à «les ramener tous dans leurs familles». Elle embrasse le Souverain pontife et lui exprime son «amour et son respect».
Pas de nouvelles de son fils depuis le 7 octobre
Hersh Goldberg-Polin a été vu pour la dernière fois dans un abri de campagne, où il s'était réfugié avec des personnes ayant pris part à la fête, essayant d’échapper aux roquettes et tirs du Hamas. Il a envoyé ses derniers messages à ses parents vers 8 heures du matin le 7 octobre dernier. Depuis, ils n'ont plus eu de nouvelles de lui. Passé le stade de l'horreur et de la terreur, la mère Rachel et son mari Jon sont déterminés à obtenir autant d'informations que possible sur leur fils. Une pièce de leur maison est devenue dès lors, une sorte de quartier général où se réunissent la famille, les amis et même les parents des autres otages. L'espoir est d'essayer de les ramener à la maison ou de rassembler des informations et des contacts. Ce travail est mené dans le cadre d'une campagne médiatique internationale dont Rachel est le fer de lance, réconfortée par le soutien humain du Pape François.
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