CAN 2023, une compétition de fraternité et d'excellence pour une Afrique paisible
Françoise Niamien - Cité du Vatican
Du 13 janvier au 11 février prohain, la Côte d’Ivoire accueillera la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football. Initialement prévue du 23 juin au 23 juillet 2023, cette compétition continentale en terre ivoirienne a été reportée pour début 2024, en raison des conditions météorologiques plus favorables. Abidjan, Bouaké, Korhogo, San-Pedro et Yamoussoukro, la capitale, accueilleront les 24 pays qualifiés pour la phase finale de cette CAN.
À 48 heures du coup d’envoi, Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football, FSF, et premier vice-président de la CAF rassure. «La préparation de la CAN 2023 a globalement été bien maîtrisée par la Côte d'Ivoire avec l'accompagnement de la CAF à travers son secrétaire général et le comité d'organisation», a-t-il précisé dans une interview accordée à Vatican News. «Les bouchées doubles ont été mises, pour que l'on ait l'une des meilleures CAN, sinon la meilleure de l'histoire de la CAF», a souligné Senghor.
«La CAN de l’hospitalité»
C'est ainsi qu'elle est dénommé par la Côte d’Ivoire, le pays organisateur. Cette appellation n’est pas qu’un slogan, aux yeux du premier vice-président de la CAF. Mais, «nous savons tous que la Côte d’Ivoire est un pays d'accueil et d’ouverture, a-t-il ajouté comme l’exprime son traditionnel "Akwaba"», un terme issu des groupes ethniques Akan, entre autres: Agni et Baoulé de Côte d'Ivoire, et du Twi du Ghana voisin. Cette expression est souvent utilisée pour souhaiter la bienvenue et exprimer son hospitalité aux visiteurs. Ainsi, la Côte d’Ivoire entend faire de cette compétition sportive une véritable occasion de la célébration de la fraternité entre Africains. Et ce, d’autant plus que le sport, a souligné Senghor, «est un moyen de brassage d'unité entre les différents peuples. C’est bien l’occasion pour le pays de démontrer au monde entier son hospitalité chaleureuse».
Pour que tombent les barrières
Alors qu’en Afrique, plusieurs régions sont en proie à la violence, à la guerre et au terrorisme, la CAF veut mettre en lumière les vertus sociales du sport qui sont notamment «la promotion de la paix et de la cohésion sociale, ainsi que de la fraternité et du fair play». Pour le responsable de la CAF, «la CAN 2023, au-delà des enjeux sportifs, sera un grand moment de communion, de fraternité de l'ensemble des fils de notre continent». «Nous voulons une Afrique paisible, une et indivisible. De ce fait, nous devons tous faire de cette compétition sportive un vecteur de rapprochement, de paix et de fraternité qui puisse contribuer à faire tomber les barrières de division construites par la politique, les enjeux géopolitiques et géostratégiques» a-t-il exhorté.
La recherche de l’excellence
Dans son élan, l’instance continentale compte faire de la Coupe d’Afrique des Nations une compétition de l’excellence. «Nous devons hisser notre CAN au niveau des grandes compétitions comme la Coupe du Monde et de l’Euro», a assuré le vice-président, indiquant que «c’est toute l’Afrique qui est mise en vitrine à travers cet évènement». À la recherche de l’excellence, la CAF souhaite faire de cette compétition «un grand moment de fête, mais surtout de retrouvailles et de communion des peuples africains, dans un pays un pays emblématique comme la Côte d'Ivoire».
«Ça sera la CAN de l’excellence parce que l’Afrique recherche l’excellence», a insisté Senghor. «Nous espérons qu’au soir du 11 février 2024, l’on pourra dire bravo à l'Afrique, bravo à la Côte d'Ivoire pour avoir réussi à relever ensemble ce grand défi, de placer notre Can à un niveau jamais atteint».
Samedi 13 janvier à 21h (heure locale), aura lieu le match d’ouverture de cette 34e édition, qui opposera la Côte d’Ivoire à la Guinée Bissau, au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, dans le district d’Abidjan.
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