Attentat en Russie: l'archevêque de Moscou fait part de sa douleur
Alessandro De Carolis – Cité du Vatican
Au lendemain de l’attentat revendiqué par l’organisation de l'État islamique dans une salle de concert de la banlieue moscovite, Mgr Paolo Pezzi, archevêque de la capitale russe, a exprimé toute sa douleur dans un message: «Aujourd'hui, nos cœurs sont remplis d'horreur et de douleur, mais nous ne les laisserons pas nous faire oublier que nos vies et celles de tous les hommes sont entre les mains de Dieu».
Vendredi 22 mars, plusieurs individus armés se sont introduits dans la salle de concert Crocus City Hall, située à Krasnogorsk, au nord-ouest de la capitale russe. Les auteurs de l'attaque auraient utilisé des «armes automatiques» et incendié le bâtiment à l'aide d'un «liquide inflammable», a déclaré le Comité d'enquête russe ce samedi. Tandis que les opérations de recherche se poursuivent, un dernier bilan fait état de 133 morts. Le Kremlin annonce l'arrestation de onze personnes, dont quatre assaillants.
L'espérance en ces temps sombres
Mgr Pezzi décrit pour sa part un «attentat terroriste brutal» et appelle les fidèles à ne pas perdre l'espérance en cette veille du dimanche des Rameaux. «Ne désespérez pas et soyez cette présence aimante du Christ là où vous êtes, soyez un témoin de l'espérance en ces temps sombres», écrit-il.
Une réponse pleine d'amour
Dans son message, l’archevêque de Moscou exprime sa solidarité avec les familles des victimes de cette «terrible tragédie». Il encourage également les équipes de secours et rappelle l'imminence de la Semaine Sainte dans laquelle l'Église catholique entrera dimanche 24 mars. «Elle nous rappelle que la mort n'a pas le dernier mot, que le Christ vainc la mort. Mais avant cela, le Christ partage avec nous toute la profondeur de notre souffrance, "homme de douleur et connaisseur de la douleur", il ne nous libère pas de la souffrance, mais la traverse avec nous», assure Mgr Paolo Pezzi. «La réponse de Dieu à la souffrance humaine est une présence aimante», assure-t-il encore.
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