La petite Sabreen, née dans les décombres à Gaza, est décédée
Francesca Sabatinelli – Cité du Vatican
La petite Sabreen Jouda n'aura vécu que cinq jours: son système immunitaire était trop faible pour survivre. Malgré les efforts des médecins, le bébé est décédé et est désormais enterré aux côté de sa mère, tuée lors de bombardements israéliens, ainsi que de son mari et de leur autre fille de trois ans.
«Elle a rejoint sa famille en tant que martyr», se désole Mohammad Salama, chef de l'unité d'urgence de néonatologie de l'hôpital. C'est ce dernier qui a tenté par tous les moyens de sauver l'enfant. Il affirme que cela a été «personnellement très difficile et douloureux» de la perdre.
Lumière d’espoir dans l’horreur de la guerre
L’histoire de la petite Sabreen, qui portait le nom de sa mère, venue au monde dans la ville de Rafah, au sud de Gaza, touchée par une frappe israélienne peu avant minuit samedi dernier a fait la une des journaux du monde entier, et fait naître l’espoir qu’elle parviendrait à rester en vie.
Les médecins de l'hôpital koweïtien de Rafah, qui l'ont mise au monde en pratiquant une césarienne d'urgence sur sa mère enceinte de sept mois, avaient espéré que le soutien d'une couveuse dans l'unité de soins intensifs néonataux d'un autre hôpital la maintiendrait en vie.
Malheureusement, les compétences et l'amour de ces médecins et du personnel soignant n'ont pas suffi à la sauver.
Enfants, victimes de la guerre à Gaza
Alors qu'Israël continue de nier qu'il prend délibérément pour cible les civils dans sa guerre contre le Hamas, le nombre d'enfants tués dans les frappes ne cesse de croître. Environ 15 000 enfants sont morts dans l'enclave depuis le 7 octobre 2023, selon des sources en provenance de la bande de Gaza, dont une trentaine sont morts de faim et de déshydratation aiguë à l'hôpital.
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