Caritas observera la présidentielle au Panama
Vatican News
Dans le but de «renforcer l'identité de l'équipe et les engagements envers le plan de travail; développer un processus de formation et de connaissance des expériences significatives de chaque pays dans les domaines de la démocratie, de la citoyenneté, de la paix et des droits de l'Homme, afin qu'elles puissent être transférées et systématisées», l'équipe régionale de Démocratie, citoyenneté, droits de l'Homme et construction de la paix de Caritas Amérique Latine et Caraïbes tient sa réunion annuelle depuis mercredi 1er mai jusqu’au 6 mai dans la ville de Panama.
Lors de cette rencontre, les organisateurs soulignent qu'il est également prévu de former les membres de l'équipe spéciale d'observation des élections, afin de transférer la capacité aux Caritas participantes. Car, et c’est une étape importante pour Caritas Amérique latine et Caraïbes, des observateurs seront déployés pour l’élection présidentielle du dimanche 5 mai au Panama. Les observateurs des différentes Caritas viendront du Paraguay, du Venezuela, de Colombie, du Costa Rica, du Salvador, du Mexique, du Honduras et du pays hôte.
L'Église engagée dans la démocratie
La Conférence épiscopale panaméenne a publié un communiqué dimanche 28 avril, indiquant son engagement à orienter et former les citoyens, à les renforcer, et à cette fin, elle disposera de près de 4 000 observateurs électoraux de l'Église catholique, y compris ceux de Caritas Amérique latine et Caraïbes, qui auront pour mission de surveiller le processus électoral.
Pour le coordinateur de l'équipe régionale, Iván Camilo Vargas (Caritas Colombie), la question de l'observation électorale est un scénario important pour accompagner les processus démocratiques de la société civile. «Je crois aussi que dans le contexte politique que le Panama a connu ces derniers mois -dit le coordinateur- la société civile s'est aussi mobilisée et a été très active pour se faire entendre par rapport à des situations structurelles dans lesquelles la société civile a voulu se faire entendre».
En 2024, six pays d'Amérique latine organiseront des élections. Le Salvador a été le premier pays à organiser un scrutin en février dernier. Après le Panama, suivront la République dominicaine, le Mexique, le Venezuela et l’Uruguay.
Iván Camilo Vargas souligne l'importance d'un accompagnement plus actif de l'Église dans les processus électoraux avec des analyses permettant d'évaluer le contexte démocratique de chaque pays, «non pas tant pour influencer le résultat ou favoriser un secteur politique, mais plutôt pour garantir la transparence et la confiance de tous les secteurs de la société civile afin que l'Église puisse être garante de ces processus démocratiques et de la participation des citoyens à la recherche du bien commun et à la réalisation de l'avenir souhaité pour tous».
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