L'Unicef déplore un «bilan tragique» des victimes de la Méditerranée
Vatican News
À la recherche d’un avenir meilleur, les migrants de tous âges fuient les conflits violents et la pauvreté qui sévissent dans leurs pays respectifs, parfois à travers des routes dangereuses: parmi les personnes qui traversent la Méditerranée, une sur cinq est mineure. Mardi 31 décembre 2024, «quelques heures avant la fin de l'année, un petit bateau a coulé au large de Lampedusa, au moins 20 personnes ont disparues, dont des femmes et des enfants. Parmi les 7 survivants, se trouve un garçon de huit ans, dont la mère fait partie des disparus. Le bateau aurait coulé alors qu'il s'approchait de la côte», a rapporté l'Unicef.
Cette tragédie survient quelques semaines seulement après un autre accident mortel survenu au large de l'île, et qui a laissé pour seule survivante, une fillette de 11 ans, a fait savoir Regina De Dominicis, la directrice régionale de l'Unicef pour l'Europe et l'Asie centrale.
Situation des migrants en Méditerranée
Le nombre de morts et de disparus en Méditerranée au cours de l'année 2024 a dépassé les 2 200, dont près de 1 700 sur la seule route de la Méditerranée centrale. Parmi les victimes, on compte des centaines d'enfants et d'adolescents.
Pacte sur les migrations et l'asile
Déplorant cette triste situation, l'Unicef, l’agence des Nations unies créée en 1946 et chargée de défendre les droits des enfants dans le monde, appelle les gouvernements à «utiliser le Pacte sur les migrations et l'asile pour donner la priorité à la protection des filles et des garçons». Il s'agit notamment de garantir des voies sûres et légales vers la protection et le regroupement familial, ainsi que des opérations coordonnées de recherche et de sauvetage, des débarquements sûrs, un accueil au sein des communautés et l'accès aux services d'asile.
En outre, l’Unicef appelle «à un plus grand investissement dans les services essentiels pour les enfants et les familles qui arrivent par des routes migratoires dangereuses, y compris le soutien psychosocial, l'assistance juridique, les soins médicaux et l'éducation».
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