Sainte-Marthe : Le Seigneur console et punit avec tendresse
Le Seigneur guide son peuple, le console mais le corrige aussi et le punit avec la tendresse d’un père, d’un pasteur qui «porte les agneaux sur ses épaules et conduit doucement les brebis mères». C’est la réponse que le Pape François a donné au cours de son homélie à la question que la liturgie de ce mardi a posé. La première lecture s’ouvre sur «une annonce d’espérance» a expliqué François. Mais le Seigneur ne console que si «nous nous laissons consoler» a précisé le Pape. Et «ce n’est pas un comportement didactique ou diplomatique de Dieu : ça lui vient de l’intérieur, c’est la joie qu’Il a quand un pécheur s’approche. Et la joie le rend tendre».
Cette proximité proche du Seigneur, on peut la percevoir aussi dans la parabole de l’Enfant prodigue que le Pape a rappelée. Et dans l’Évangile, il cite le pasteur qui va chercher la brebis égarée pour faire comprendre combien le Seigneur est heureux quand il reçoit le pécheur.
«Très souvent, explique François, nous nous plaignons des difficultés que nous rencontrons : le diable veut que nous tombions dans l’esprit de la tristesse», «abattus par la vie» ou «par nos propres péchés». Or, «la voix du Seigneur vient et nous dit : “moi, je te console, je suis proche de toi” et Il nous prend avec tendresse. Le Dieu puissant qui a créé le ciel et la terre, le Dieu-héros, pour le dire ainsi, notre frère, qui s’est laissé porter sur la croix pour mourir pour nous, est capable de nous caresser et de dire : “ne pleure pas”». C’est cette tendresse que le Seigneur utilise pour consoler la veuve de Naïm. «Nous devons croire à cette consolation du Seigneur» parce qu’après «il y a la grâce» du pardon.
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