Le Saint-Père prie pour ceux qui ont perdu leur travail
Vatican News
Au début de la messe de ce lundi de la 5e semaine du Temps Pascal, le Saint-Père a formulé l’intention de prière suivante:
«Nous nous joignons aux fidèles de Termoli, en la fête de la découverte du corps de Saint Timothée aujourd'hui. Ces jours-ci, de nombreuses personnes ont perdu leur emploi; elles n'ont pas été réembauchées, elles travaillaient au noir... Nous prions pour nos frères et sœurs qui souffrent de ce manque de travail».
Le Pape a ensuite commenté l'Évangile d'aujourd'hui (Jn 14, 21-26) dans lequel Jésus dit à ses disciples: «Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.»
«C'est la promesse de l'Esprit Saint, l'Esprit Saint qui habite avec nous et que le Père et le Fils envoient» pour «nous accompagner dans la vie», a expliqué le Pape. Il est appelé le Paraclet, c'est-à-dire Celui qui «soutient, qui accompagne pour ne pas tomber, qui te maintient ferme, qui est proche de toi pour te soutenir. Et le Seigneur nous a promis ce soutien, qui est Dieu comme lui: il est le Saint-Esprit. Que fait le Saint-Esprit en nous? Le Seigneur le dit: "Il vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit”. Enseigner et se souvenir. C'est le travail du Saint-Esprit. Il nous enseigne: il nous enseigne le mystère de la foi, il nous apprend à entrer dans le mystère, à comprendre un peu plus le mystère, il nous enseigne la doctrine de Jésus et nous apprend à développer notre foi sans faire d'erreurs, parce que la doctrine grandit, mais toujours dans la même direction: elle grandit dans la compréhension. Et l'Esprit nous aide à grandir dans la compréhension de la foi, à la comprendre davantage et à aller plus loin pour comprendre ce que dit la foi. La foi n'est pas une chose statique ; la doctrine n'est pas une chose statique: elle "grandit" toujours, mais elle grandit "dans la même direction". Et l'Esprit Saint empêche la doctrine de se tromper, l'empêche de s'immobiliser, sans grandir en nous. Il nous enseignera les choses que Jésus nous a enseignées, il développera en nous la compréhension de ce que Jésus nous a enseigné, il fera grandir en nous la doctrine du Seigneur, jusqu'à la maturité».
Une autre chose que fait le Saint-Esprit, c'est le fait de se souvenir, a poursuivi le Saint-Père: «Il vous rappellera tout ce que je vous ai dit.» L'Esprit Saint est comme un souvenir, il nous réveille", il nous garde toujours éveillés «dans les choses du Seigneur» et il nous fait aussi nous souvenir de notre vie, quand nous avons rencontré le Seigneur ou quand nous l'avons quitté.
François s’est ensuite souvenu d'une personne qui priait ainsi devant le Seigneur: «Seigneur, je suis le même qui, enfant, garçon, a fait ces rêves. Ensuite, j'ai pris de mauvais chemins. Maintenant, tu m'as appelé». Ceci, a expliqué le Pape, «est la mémoire de l'Esprit Saint dans la vie de chacun. Elle t’amène à la mémoire du salut, à la mémoire de ce que Jésus t’a enseigné, mais aussi à faire mémoire de ta propre vie. C'est une belle façon de prier le Seigneur: "Je suis le même. J'ai beaucoup marché, j'ai fait beaucoup d'erreurs, mais je suis le même et tu m'aimes". C'est la mémoire du voyage de la vie», a souligné le Saint-Père.
«Et dans cette mémoire, l'Esprit Saint nous guide ; il nous guide pour discerner, pour discerner ce que je dois faire maintenant, ce qui est la bonne voie et ce qui est mauvais, même dans les petites décisions. Si nous demandons la lumière à l'Esprit Saint, il nous aidera à discerner afin de prendre les bonnes décisions, les petites décisions de tous les jours et les plus grandes». L'Esprit «nous accompagne, nous soutient dans le discernement», a assuré François, «Il nous enseignera tout, c'est-à-dire qu'il fait croître la foi, il nous introduit dans le mystère, l'Esprit nous rappelle : il nous rappelle la foi, il nous rappelle notre propre vie, et l'Esprit, dans cet enseignement, dans cette mémoire, nous apprend à discerner les décisions que nous devons prendre. Et les Évangiles donnent un nom à l'Esprit Saint: oui, le Paraclet, parce qu'il vous soutient, mais aussi un autre nom plus beau: c'est le Don de Dieu. L'Esprit est le don de Dieu. L'Esprit est précisément le Don: "Je ne vous laisserai pas seuls, je vous enverrai un Paraclet qui vous soutiendra et nous aidera à avancer, à nous souvenir, à discerner et à grandir. Le don de Dieu est le Saint-Esprit», a insisté le Saint-Père.
«Que le Seigneur nous aide à garder ce don qu'il nous a donné lors du baptême et que nous avons tous en nous», a-t-il conclu.
Après la communion, le Pape a invité les fidèles ne pouvant communier sacramentellement à réciter l’acte de communion spirituelle suivant:
«Mon Jésus, je crois à votre présence dans le Très Saint Sacrement. Je vous aime plus que toute chose et je désire que vous veniez dans mon âme. Je ne puis maintenant vous recevoir sacramentellement dans mon Cœur : venez‐y au moins spirituellement. Je vous embrasse comme si vous étiez déjà venu, et je m'unis à vous tout entier. Ne permettez pas que j'aie jamais le malheur de me séparer de vous.»
Il y a ensuite eu un temps d’adoration du Saint-Sacrement, suivi de la bénédiction eucharistique.
Avant que le Saint-Père ne quitte la chapelle, dédiée à l’Esprit-Saint, l’antienne mariale du temps pascal Regina Cœli a été entonnée:
Regína caeli laetáre, allelúia.
Quia quem merúisti portáre, allelúia.
Resurréxit, sicut dixit, allelúia.
Ora pro nobis Deum, allelúia
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