Le Pape François détaille sa pastorale de la santé aux malades
Le compte-rendu de Delphine Allaire.
L’Église est un éternel «hôpital de campagne», irradié par «la puissance de guérison du Christ» répète le Pape François. Si la vocation maternelle de Marie naît du douloureux mystère de la Croix, celle-ci, s’est maintes fois concrétisée en faveur des malades au cours de l’histoire bimillénaire de l’Église.
«Dans les pays où les systèmes de santé publique sont suffisants, par exemple, le travail des congrégations catholiques, des diocèses et de leurs hôpitaux, non seulement fournit des soins médicaux de qualité, mais cherche à mettre la personne humaine au centre du processus thérapeutique et accomplit une recherche scientifique dans le respect de la vie et des valeurs morales chrétiennes», a pointé François. D’un tel constat survient alors la nécessité du soin, même si l’on «ne peut plus guérir», et la nécessité de la joie que devrait provoquer pareille mission.
Le service aux malades comprend plusieurs volets, explique le Pape dans ce message, louant avec attention la générosité «quasi-sacrificielle» de nombreux fondateurs d’instituts de santé catholiques.
Après la générosité viennent la créativité, suggérée par la charité, et l’engagement dans la recherche scientifique. «Surtout, prévient le Pape, il s’agit de préserver les hôpitaux catholiques du risque de l’entreprenariat, qui dans le monde entier, cherche à faire entrer la protection de la santé dans le contexte du marché». Intelligence d’organisation et charité doivent donc prévaloir afin que le malade soit dignement respecté. En effet, s’il y a quelque chose que Jésus a laissé en don à l’Église, c’est bien sa «puissance de guérison».
Le souci des malades, historique préoccupation ecclésiale
Lors d’un congrès organisé les 17 et 18 novembre 2017 au Vatican sur le thème des disparités globales en matière de santé, le Pape François avait déjà insisté sur «la dignité et les droits inaliénables de l’être humain», comme cœur de mission des soins de santé de qualité.
Depuis 1992 et son institution par le Pape Jean-Paul II, l’Eglise catholique célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale du malade. Celle-ci se décline dans les diocèses français en un «Dimanche de la Santé», afin de rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes est une priorité évangélique, mais aussi de sensibiliser chacun pour préserver le don de la santé.
Pour aller plus loin : Église de France/Présentation de la pastorale de la santé
(DA)
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