Les enfants des rues, fléau de la société bangladaise
Par Xavier Sartre à Dacca
Des familles entières ont quitté leur campagne pour rejoindre les villes dans l’espoir de trouver un travail, tout particulièrement à Dacca, mégapole de 15 millions d’habitants, chaotique, bruyante et polluée. Certaines sombrent dans la misère. Dans le flot de ces existences bouleversées, des enfants, pour une raison ou pour une autre, se retrouvent seuls, abandonnés. Ils deviennent ce que l’on appelle des Tokai.
Un homme tente de les sortir de la rue et de les aider à avoir une vie meilleure : le père Riccardo Tobanelli, de la congrégation des xavériens, un missionnaire au Bangladesh depuis trente-cinq ans. Depuis 1995, il parcourt les rues qui longent la voie de chemin de fer pour aller à la rencontre de ces enfants. Avec le temps, son activité a pris de l’ampleur. Il a fondé une association, Tokai Songho et a construit une maison, à soixante kilomètres de Dacca pour y accueillir les enfants qui voulaient bien le suivre.
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