Les jeunes, les pauvres et le dialogue interreligieux, priorités des évêques du Bangladesh
Par Delphine Allaire
Saluant «le zèle missionnaire» propre à la communauté catholique bangladaise, le Pape, sortant du discours qui était prévu, a rappelé l’importance de la collégialité pour tous les prêtres de terrain. Égrenant les priorités pastorale de l’Église bangladaise, François a commencé par évoquer la nécessité d’instaurer une proximité plus grande envers les fidèles laïcs.
À cette occasion, le Souverain Pontife a rendu un hommage appuyé aux actions sociales déjà amorcées par l’Église locale, dans son assistance aux familles ou son engagement pour la promotion des femmes.
Les nombreuses œuvres destinées aux pauvres ont également été évoquées, même si, selon le Pape, celles-ci doivent redoubler d’intensité, au regard de la grave crise humanitaire que traverse actuellement le Bangladesh avec l’arrivée massive de réfugiés en provenance de Birmanie.
Dès lors, François a développé une réflexion sur la compréhension interreligieuse, cruciale dans ce pays où la diversité ethnique reflète la diversité des traditions religieuses. Séminaires, programmes didactiques et initiatives personnelles en faveur du dialogue interreligieux doivent essaimer, a recommandé le Pape.
Dans un tel contexte, la responsabilité des autorités religieuses est conséquente : celles-ci se doivent en effet d’accompagner le plus mieux possible les jeunes générations tentées par la logique du mal pour les conduire vers « la patiente recherche du bien».
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