Messe pour les migrants: accueillir l’autre en surmontant les peurs
Delphine Allaire - Cité du Vatican
Dans son homélie, le Pape a développé une réflexion autour de l’accueil, et de la charité réciproque qui doit émaner tant des nouveaux arrivés que des communautés accueillantes. Le Saint-Père a également insisté sur les peurs et les craintes, invitant chacun à les dépasser à travers la rencontre de l’autre.
L’accueil de l’étranger, du migrant, du réfugié, est «à chaque fois l’occasion d’une rencontre avec Jésus».
Partant de ce postulat, François a invité les communautés locales et les nouveaux arrivants «à surmonter leurs peurs pour aller à la rencontre de l’autre, l’accueillir, le connaître et le reconnaître».
Respecter les traditions pour les uns, s’ouvrir à la diversité pour les autres
«Pour les nouveaux arrivés, accueillir, connaître et reconnaître signifie connaître et respecter les lois, la culture et les traditions des pays où ils sont accueillis», a déclaré le Pape.
«Pour les communautés locales, cela signifie s’ouvrir à la richesse de la diversité sans préjugés, comprendre les potentialités et les espérances des nouveaux arrivés, de même que leur vulnérabilité», a aussi souligné François dans son homélie, avant d’évoquer les craintes des uns et des autres.
Avoir peur n'est pas un péché
«Il n’est pas facile d’entrer dans la culture des autres» a observé le Pape, déplorant que les communautés locales «élèvent souvent des barrières pour se défendre».
Les nouveaux arrivés, eux aussi ont des peurs, a noté le Saint-Père : «ils craignent la confrontation, le jugement, la discrimination ou l’échec».
Mais, a insisté le Pape, «ce n’est pas un péché d’avoir des doutes et des craintes». En effet, «le péché, c’est de laisser ces peurs déterminer nos réponses, c’est de renoncer à la rencontre avec l’autre».
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