Audience générale: le jour de notre baptême est celui de notre renaissance
Manuella Affejee- Cité du Vatican.
Le temps liturgique de Pâques nous rappelle que nous sommes chrétiens «dans la mesure où nous laissons Jésus-Christ vivre en nous». Ainsi donc, le Baptême, «fondement de toute la vie chrétienne», comme l’affirme le Catéchisme de l’Eglise catholique, est «cette porte qui permet au Christ Seigneur d’habiter en nous» ; par ce sacrement, nous sommes plongés dans la mort et la résurrection du Christ, recrées en Lui, appelés à une vie nouvelle.
L’eau du baptême n’est pas quelconque; sur elle, a en effet été invoqué l’Esprit saint de Dieu, le donateur de vie. Le premier des sacrements est donc signe de renaissance, synonyme de régénération. L’on se rappelle tous de sa date de naissance, mais qui se souvient de la date de sa renaissance, de son baptême, tout aussi importante ? a alors demandé le Pape aux fidèles réunis sur la Place Saint Pierre, avant de les enjoindre à se renseigner sur cette date clé, et de rendre grâce au Seigneur pour «ce jour où (il) est entré en moi.»
En nous immergeant dans le Christ, le baptême nous rend membres de son corps, a encore certifié le Pape ; reçu une fois pour toute, «il illumine toute notre vie» et implique un chemin de foi. D’aucuns, a-t-il relevé, se demandent pourquoi baptiser un nouveau-né qui ne comprend pas, préconisant plutôt d’attendre que l’enfant grandisse, et soit lui-même initiateur de cette démarche. Mais pour le Saint-Père, c’est manquer de confiance en l’Esprit, qui, lors du baptême, entre dans l’âme et le cœur du nouveau-né, y dépose les vertus chrétiennes qui, par la suite, s’épanouiront.
L’onction baptismale rend semblable au Christ ; elle est un don offert à tous, adultes et enfants, insiste donc le Pape, qui rappelle toutefois que ce don ne peut porter du fruit que sur un «terrain alimenté par la foi.»
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