Le Pape appelle les jeunes argentins à renouveler l’histoire
Xavier Sartre – Cité du Vatican
«Jésus est avec nous, il est présent dans notre histoire» : le Pape François a tout d’abord développé sa réflexion autour du mot «présence», celle du Christ qui nous appelle à construire la «civilisation de l’amour» dans tous les aspects de notre vie. «Sais-tu faire silence dans ton cœur pour écouter la voix de Jésus ? Ce n’est pas facile. Essaie», a lancé le Pape aux jeunes réunis à Rosario, dans le centre de l’Argentine.
Jésus, c’est le Bon Samaritain, qui «s’approche pour t’aider», a expliqué François. Il nous renouvelle et renouvelle ainsi l’Histoire. Les jeunes aussi sont invités à s’approcher de leur prochain, pour les aider. Si l’on regarde quelqu’un de haut, c’est uniquement pour «s’incliner et l’aider à se relever», a prévenu le Saint-Père.
Participer à la vie de l'Eglise
Autre mot-clé, la communion. Le Pape a lancé un avertissement clair aux jeunes Argentins : «l’Histoire ce sont les peuples qui la construisent, pas les idéologies». S’ils veulent construire, ils doivent prendre conscience qu’ils sont «une communauté, une Église» et qu’ils ne doivent pas agir séparés de la vie du peuple de Dieu.
À quelques mois du synode sur les jeunes, François a incité son public à participer largement à ce grand moment de la vie de l’Église, car tout comme les objets technologiques, «la connexion au Christ à la lumière de l’Évangile» a besoin d’être mise à jour.
Les jeunes appelés à renouveler l'Histoire
De la même manière que l’Histoire ne s’écrit pas toute seul dans son coin, l’Église doit être «missionnaire», «samaritaine, miséricordieuse, avoir une attitude de dialogue, d’écoute». «Allez, n’ayez pas peur» s’est écrié François, confiant dans le fait que les jeunes sont «anticonformistes» et qu’ils sauront ne pas laisser passer le train de l’Histoire. «Allez avec Jésus et soignez les blessures de tant de frères qui gisent dans la rue, a exhorté le Pape. Allez avec Lui semer l’espérance dans nos peuples et dans nos villes, allez avec Lui renouveler l’Histoire».
Les jeunes ont l’avenir devant eux, certes, a reconnu le Pape, mais le futur qu’ils doivent construire doit être «solide», «fécond» et qui a des racines. Gare aux utopies, car «rien ne commence aujourd’hui» a-t-il averti. Il ne faut pas écouter ceux qui nient cela: «ce sont des clowns de l’Histoire».
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