Le Pape François est arrivé en Lituanie
Xavier Sartre – Cité du Vatican
François, en se rendant dans les pays baltes, visite une de ces périphéries qu’il affectionne tant. La Lituanie, si elle est parmi les pays baltes, le plus catholique - 78% de la population se définit comme tel - se trouve aux confins de l’Union européenne, à la croisée des mondes catholique, protestant et orthodoxe. François rencontrera une population et un pays qui ont beaucoup changé depuis le voyage de Jean-Paul II en 1993, deux ans après l’indépendance.
Les jeunes, auxquels le Pape s’adressera samedi après-midi, n’ont pas connu la période soviétique pendant laquelle l’Église était persécutée et la foi, un symbole de résistance.
Ce passé si lourd, et si proche encore, sera évoqué lors de deux visites : d’abord ce samedi, au sanctuaire de la Mère Miséricordieuse, «la porte de l’aurore», objet d’un culte marial depuis plusieurs siècles, et tout particulièrement durant l’occupation soviétique ; dimanche ensuite, au musée de l’occupation et des luttes pour la liberté. Le Pape se rendra également au monument pour les victimes du ghetto juif où il priera. Vilnius, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, était surnommé la Jérusalem du Nord. La plupart des juifs furent tués lors du conflit.
François se rend donc dans un pays conscient des épreuves qu’il a traversées, et riche de sa liberté retrouvée, mais qui a besoin de se voir encourager pour affronter avec confiance et espoir son avenir.
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici