Pape François: «Sainteté et vertus ne sont pas réservées à un petit nombre»
Le Pape a commencé par rappeler les paroles du bienheureux Antonio Rosmini (1797-1855), philosophe et prêtre italien, fondateur de la congrégation: «Le chrétien doit se nourrir d'une affection, d'un attachement et d’un respect sans limite au Saint-Siège du Pontife romain» (Maximes de perfection chrétienne adaptée à tous les types de personnes, Leçon III, n 6.).
L’importance de la fidélité quotidienne
«Sois parfait ... sois miséricordieux», thème de l’assemblée cette année, est l’occasion pour le Pape de mettre en évidence les appels à la sainteté et à la charité. «La sainteté et l'exercice des vertus ne sont pas réservées à un petit nombre, ni même à un moment particulier de l'existence. Chacun peut les vivre dans la fidélité quotidienne à la vocation chrétienne; les personnes consacrées, en particulier, en adhérant fidèlement à la profession religieuse», a-t-il pointé.
La sainteté transforme et réforme
Car, comme le soulignait le père Rosmini, la sainteté est la voie de la véritable réforme de l’Église, puisqu’elle transforme le monde.
Outre cela, Rosmini accompagnait son idée de la charité d’une forte «fermeté intérieure», «intrépide dans le silence», ajoute le Souverain pontife à l’égard de ce prêtre originaire du Haut-Adige à la frontière italo-autrichienne.
Il est également important de maintenir cette «sainte indifférence» inspirée de saint Ignace de Loyola, car sans cela, juge François, il est impossible de mettre en œuvre une authentique charité universelle.
Une présence internationale
Ainsi le Pape a exhorté les membres de l’Institut de la Charité à ne jamais se limiter à la simple instruction mais à englober aussi la charité intellectuelle en ce qui concerne leurs œuvres éducatives de par le monde. Outre l’Europe, l’Institut est en effet présent en Inde, en Tanzanie, au Kenya, ainsi qu’aux États-Unis d'Amérique. Le Pape a eu une pensée particulière aux sœurs rosminiennes exerçant au Venezuela, «appelées à témoigner de la proximité spirituelle et matérielle avec les personnes durement éprouvées».
Perpétuer l’héritage de la congrégation
Enfin, le successeur de Pierre a encouragé la congrégation religieuse à toujours proposer avec constance et prévoyance l'héritage spirituel et doctrinal dont elle a hérité. «Que les difficultés inévitables ne vous découragent pas, mais qu’elles vous encouragent à toujours faire confiance à Dieu pour continuer avec joie et espérance la mission qu’il vous a confiée».
Les rosminiens se dédient aux soins des paroisses et à l'animation de centres spirituels, à l'enseignement et aux missions.
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici