Angélus : «L’amour de Dieu et du prochain sont inséparables»
Olivier Bonnel - Cité du Vatican
Au centre de l’Evangile de ce dimanche il y a le commandement de l’amour: amour de Dieu et amour du prochain, a rappelé le Pape, reprenant les paroles de Jésus au scribe. Jésus répond en revenant sur le premier commandement des Juifs de l’époque : «Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur», pour souligner qu’un pacte indissoluble nous lie à ce Seigneur, qui nous aime et nous aimera pour toujours.
C’est de cette loi juive que dérive pour nous ce double commandement a poursuivi François: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force, (…) Tu aimeras ton prochain comme toi-même.»
Les deux faces d’une même médaille
En choisissant ces deux paroles, Jésus a enseigné une fois pour toutes que l’amour de Dieu et l’amour du prochain sont inséparables, au contraire, ils se soutiennent l’un l’autre. Ils sont les deux faces d’une même médaille: vécus ensemble, ils sont la force du croyant a souligné le Pape.
Notre Dieu est don sans réserve, pardon sans limite, et relation qui promeut et fait grandir. Aimer Dieu a poursuivi le Saint-Père signifie investir chaque jour les propres énergies pour être ses collaborateurs dans le service sans réserve du prochain, dans la recherche du pardon sans limite et en cultivant des relations de communion et de fraternité.
Des yeux et un cœur pour voir notre prochain
Dans l’Evangile, Marc ne se préoccupe pas de savoir qui est le prochain: il est la personne que je rencontre chaque jour. François a expliqué qu’il ne s’agit pas de «sélectionner» notre prochain, mais d’avoir des yeux pour le voir et un cœur pour vouloir son bien. Si nous nous exerçons à voir avec le regard de Jésus, nous nous mettrons toujours à l’écoute et aux côtés de celui qui a besoin.
Le Pape a aussi expliqué que les besoins du prochains nécessitaient certes des réponses efficaces, mais demandent avant tout le partage. De façon imagée, a poursuivi François, celui qui a faim n’a pas seulement besoin d’un plat de soupe mais aussi d’un sourire, d’être écouté et aussi d’une prière, faite parfois ensemble.
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