Le Pape rend hommage aux victimes de la Première guerre mondiale
Cyprien Viet - Cité du Vatican
François a repris le terme de «tragédie inutile» utilisé par son prédécesseur Benoît XV au sujet de la Première Guerre mondiale. Il a rappelé qu’à l’occasion du centenaire de l’Armistice, les cloches de la basilique Saint-Pierre sonneront à 13h30 comme en de nombreux endroits du monde.
«La page historique du premier conflit mondial est pour tous un avertissement sévère à rejeter la culture de la guerre et à rechercher tous les moyens légitimes pour mettre fin aux conflits qui ensanglantent encore diverses régions du monde», a expliqué le Pape François, lui-même né en Argentine 18 ans après la fin de cette guerre, mais dont les grands-parents et les parents, qui vivaient alors en Italie, avaient été très marqués par le conflit.
«Pendant que nous prions pour toutes les victimes de cette immense tragédie, disons-le avec force : investissons sur la paix, et non pas sur la guerre !», a insisté le Pape. François a enfin donné l’exemple «du grand saint Martin de Tours », dont la mémoire liturgique est justement célébrée ce 11 novembre. «Il a coupé en deux son manteau pour le partager avec un pauvre. Que ce geste de solidarité humaine indiqué à tous la voie pour construire la paix», a exhorté le Pape.
Le cardinal Parolin représente le Saint-Siège à Paris
Par ailleurs, ce dimanche matin se tenait à Paris une cérémonie de commémoration de l’Armistice, en présence d’environ 70 chefs d’État et de gouvernement du monde entier, parmi lesquels la chancelière allemande Angela Merkel, le président américain Donald Trump ou encore le président russe Vladimir Poutine, rassemblés à l’Arc de Triomphe autour de leur homologue français Emmanuel Macron. Le Pape était représenté par le Secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin.
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici