Le Pape salue la culture de la solidarité des bénévoles sardes
Xavier Sartre – Cité du Vatican
Le Centre de service pour le bénévolat Sardegna Solidale (Sardaigne volontaire) regroupe en tout 45 000 personnes qui œuvrent dans différents secteurs à travers toute l’île italienne de Sardaigne. Reçus en audience par le Pape François, une délégation de 700 personnes était présente ce vendredi midi au Vatican. Le Pape, dans son discours, est revenu sur leur travail mais aussi sur l’essence du bénévolat.
Ces bénévoles assument ainsi «un service aussi généreux que nécessaire aux plus vulnérables» qui vivent en Sardaigne, une terre magnifique, riche en histoire et en culture, mais aussi «marquée par la pauvreté et la gêne». François salue leur travail «en faveur des couches les plus faibles de la population sarde» et en faveur de gens vivant dans des pays parmi les plus pauvres de la planète.
«Vous avez maintenu ouvert l’horizon de votre solidarité. Dans cette perspective, vous avez su accueillir et inclure ceux qui sont arrivés en Sardaigne d’autres terres pour trouver la paix et du travail» ajoute le Pape. «Je vous encourage à poursuivre avec un esprit d’entente et d’unité ; vous pourrez ainsi répandre le plus largement possible la culture de la solidarité», poursuit-il.
Une lymphe évangélique
«La culture de la solidarité et de la gratuité qualifie le bénévolat et contribue concrètement à la construction d’une société fraternelle dont le centre est la personne humaine». Le Pape François profite de cette rencontre pour encourager tous les bénévoles à poursuivre leur engagement et inviter tout le monde à se mettre au service des autres.
«On a besoin de témoignages de bonté, de tendresse et d’amour gratuit» constate le Pape. «On a besoin de personnes persévérantes qui affrontent les difficultés avec un esprit d’unité», en ayant en ligne de mire le service envers son prochain, que l’on reconnait grâce à «l’amour de Dieu».
Cela demande, explique François, «l’engagement personnel et volontaire» de chacun. Les institutions publiques ont-elles-aussi leur rôle à jouer, et «doivent créer des conditions générales favorables». «Grâce à cette “lymphe” évangélique, l’aide maintient sa dimension humaine et ne finit pas par être dépersonnalisée». L’œuvre des bénévoles «contribue à donner un visage humain et chrétien à notre société».
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici