Le Pape se rend à la mairie de Rome ce 26 mars

Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

En réponse à l’invitation de Virginia Raggi, maire de Rome depuis juin 2016, «le Saint-Père François se rendra au Capitole le mardi 26 mars, pour rencontrer le Conseil communal», comme l'a déclaré en février dernier le directeur ad interim de la Salle de Presse du Saint-Siège, Alessandro Gisotti.

Le programme de la journée

Le Pape François arrivera en voiture au Capitole, à 10h30. Il sera accueilli par Virginia Raggi dans la cour Sixte IV. Tous deux se rendront ensuite dans le Salon de l'Horloge du Palais sénatorial, où le Saint-Père rencontrera des proches de la maire de Rome. Puis le Pape fera son apparition au balcon qui donne sur les Forums Romains. S'en suivra un entretien privé entre le Saint-Père et Virginia Raggi.

François rencontrera ensuite le président de l'Assemblée capitoline, le maire-adjoint, et divers responsables politiques du Capitole. À chacun, il remettra un exemplaire du livre "Repenser le futur", ouvrage rassemblant les discours du Saint-Père sur l'Europe. 

À 11h30, le Pape François prononcera un discours, au terme duquel la maire de Rome annoncera l'institution d'une bourse d'études et la désignation d'un salon du Capitole en hommage à l'Encyclique Laudato Sì. Puis Virginia Raggi et son hôte s'échangeront un cadeau. 

À 12h15, depuis la loggia du Palais sénatorial, le Saint-Père et la maire de Rome salueront les personnes rassemblées au-dehors. Le Pape prononcera une brève allocution. Il saluera enfin une délégation d'employés du Capitole et de leurs familles. Son départ du Capitole est prévu à 12h30. 

Les Papes au Capitole

Ce n’est pas la première fois qu’un Pape effectue une visite aux autorités municipales de la ville dont il est l’évêque. Saint Paul VI s’était rendu au Capitole le 16 avril 1966, saint Jean-Paul II le 15 janvier 1998, puis Benoît XVI le 9 mars 2009. Comme l’avait rappelé le pape émérite à cette occasion, «ce sont des gestes qui témoignent de l'affection et de l'estime que les Successeurs de Pierre, Pasteurs de la communauté catholique romaine et de l'Église universelle, nourrissent depuis toujours à l'égard de Rome, cœur de la civilisation latine et chrétienne, "mère accueillante pour les peuples" (cf. Prudence, Peristephanon, poésie 11, 191) et "disciple de la vérité" (cf. Léon le Grand, Tract. septem et nonaginta)».

«À l'époque post-moderne, Rome doit retrouver son âme la plus profonde, ses racines civiles et chrétiennes, si elle veut devenir promotrice d'un nouvel humanisme qui place en son centre la question de l'homme reconnu dans sa pleine réalité», avait-il aussi affirmé, évoquant par ailleurs les défis économiques et sociaux auxquels est toujours confrontée la capitale italienne.