Le Pape se rendra au Mozambique, à Madagascar et à l’île Maurice en septembre
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
La nouvelle a été rendue publique ce mercredi par la Salle de Presse du Saint-Siège. «Répondant à l’invitation des chefs d’État respectifs et des évêques, Sa Sainteté le Pape François effectuera un voyage apostolique au Mozambique, à Madagascar et à l’île Maurice du 4 au 10 septembre 2019, visitant les villes de Maputo au Mozambique, Antananarivo à Madagascar et Port Louis sur l’île Maurice. Le programme du voyage sera publié en son temps», peut-on lire dans le communiqué.
Trois thèmes ont été retenus afin de spécifier le sens du passage du Pape dans chaque pays: “Espérance, paix et réconciliation” pour le Mozambique, “Semeur de paix et d’espérance” pour Madagascar, et “Pèlerin de la paix” pour l’île Maurice.
Trente ans après saint Jean-Paul II
Le Pape François partira à la rencontre de trois Églises aux visages différents, mais implantées dans des lieux où les défis sont parfois communs: une pauvreté marquée, la montée des Églises évangéliques, des catastrophes naturelles – notamment le dernier cyclone Idai ravageur au Mozambique -, une violence diffuse - dont l’Église est souvent la cible à Madagascar-, mais aussi une certaine vitalité de la communauté catholique comme en témoigne l’affluence aux messes dominicales ou l’implantation de plusieurs communautés religieuses.
Du 16 au 19 septembre 1988, au cours d’un voyage apostolique dans plusieurs pays d’Afrique Australe, le Pape Jean-Paul II s’était rendu au Mozambique. Quelques mois plus tard, c’est l’île de Madagascar qui accueillait le Souverain Pontife polonais, venu du 28 avril au 1er mai. Enfin, du 14 au 16 octobre 1989, le saint Pape visitait l’île Maurice, après s’être rendu dans plusieurs pays d’Extrême-Orient.
Plus récemment, du 27 au 31 janvier 2017, Madagascar a reçu la visite du Secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, pour marquer les 50 ans des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et la Grande Île.
Nous avons recueilli la réaction de Mgr Benjamin Marc Ramoroson, archevêque d'Anstiranana.
Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici